L’élection présidentielle tenue le 16 décembre 2001 à Madagascar a mis Marc Ravalomanana en tête avec 46,44 % des suffrages devant le président sortant Didier Ratsiraka, 40,61 %. Donc organisation du second tour de l’élection. Mais ces chiffres ont été contestés par le Comité de soutien à Marc Ravalomanana qui a fait sa propre collecte de résultats en affirmant que Marc Ravalomanana est vainqueur au premier tour avec environ 53 % des suffrages et réclame la confrontation des procès-verbaux originaux dont il possède un exemplaire. La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) a accepté à ce qu’un nouveau décompte des voix se tienne en janvier 2002 pour départager les deux candidats. Le 26 janvier, cette Cour Constitutionnelle a publié son résultat selon lequel Marc Ravalomanana a obtenu la majorité des voix, mais pas assez pour être déclaré vainqueur à l’élection. Depuis ce moment, les partisans du Parti Tiako i Madagasikara (TIM) de Marc Ravalomanana contestent ce verdict de la HCC et appellent les gens à descendre dans la rue.
Mais finalement, Marc Ravalomanana est officiellement devenu président de la République. Il travail pour la lutte contre la corruption et le développement rapide et durable du pays
Le MAP ou Plan d’action pour Madagascar est un plan de développement initié par le leader du parti TIM qui se présente en termes d’engagements et de défis à relever pour minimiser la pauvreté et atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. Marc Ravalomanana mise sur la révolution verte : multiplier la production alimentaire par trois et faire de la crise alimentaire mondiale une opportunité.
Marc Ravalomanana a terminé son premier mandat après 5ans d’exercice du pouvoir. Mais en 2009, la situation a véritablement changé dans le pays. Le maire de la capitale Andry Rajoelina, meneur des manifestations sur la place du 13 mai entre dans l’histoire politique de Madagascar en dirigeant des mouvements populaires qui ont abouti à une crise économique persistante.
Le 26 janvier 2009, le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, fait un appel à une grève générale contre la «dictature» du président Marc Ravalomanana. Les soulèvements contre le président tournent à l’émeute dans la capitale Antananrivo, faisant plus de 80 victimes pendant l’année. Les manifestations s’intensifient et ont viré au saccage de divers magasins et des chaînes audiovisuelles publiques et privés. Ce jour du 26 janvier 2009 est appelé lundi noir.
Le 7 février de la même année, le bras de fer se durcit entre le président Ravalomanana et le maire Rajoelina suite à la manifestation intense qui a provoqué une vingtaine de morts tirés par des bales venant du palais présidentiel et des centaines de blessés. Avec une telle situation, Marc Ravalomanana a démissionné le 16 mars 2009 en confiant le pouvoir au Directoire militaire. Mais les membres de cette structure l’ont transmis à Andry Rajoelina pour une période de transition, c’est à dire jusqu’à la prochaine élection présidentielle qui s’est tenue en 2013.